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Writer's pictureIsabelle Nadeau

Cette mini seconde.


Cette mini seconde qui chamboule tous tes plans de vie devant un écran noir et blanc.


Cette mini seconde où le temps se fige, où la peur t’envahît et que tu réalises à peine les mots que tu viens d’entendre. Voilà bébé un, voilà bébé deux ..... et voilà bébé trois. Personne n’est prêt à entendre qu’il y a trois cœurs qui battent dans son ventre. Personne n’est prêt à la réalité avec des triplés parce que rien dans la vie n’est conçu pour ça. Un état de choc, c’est pas mal ce qui résume mon état les deux semaines qui ont suivi cette annonce . Des doutes, des peurs, des défis qui me paraissaient insurmontables. La peur de ne pas être capable d’y arriver et d’avoir l’impression que ma vie était finie. Tous mes plans de vie s’effondraient et laissaient place à une vie que je ne m’étais jamais imaginée.


Puis j’ai trouvé des familles et des histoires inspirantes qui m’ont fait voir les choses différemment. J’ai commencé à voir le positif dans ce qui nous arrivait et je réussissais de plus en plus à me projeter dans ce qu’allait être ma vie maintenant.

Il y a eu énormément d’échographies et de rendez-vous médicaux, car ma grossesse de triplés identiques (seulement un placenta pour les trois) était très à risque de complications et aussi était très rare. Puis une des complications que mon médecin m’avait expliquée est finalement arrivée à 24


semaines et 5 jours. Je perdais du liquide amniotique. Go à l’urgence pour me faire dire qu’ils devaient me garder alitée à l’hôpital en grossesse à risque jusqu’à mon accouchement, mais que mes bébés allaient bien.


C'était deux semaines très éprouvantes, mais surtout parce que j’étais séparée de mon plus vieux qui avait seulement 14 mois. Puis, un beau matin, à 26 semaines et 5 jours, mes contractions ont commencé et n’ont jamais arrêté. Une césarienne d’urgence a été effectuée pour sortir mes trois petites crevettes qui ne pouvaient pas encore respirer par eux-mêmes, car leurs poumons n’étaient pas prêts. Je les ai seulement aperçus, quelques heures plus tard, à travers leurs isolettes alors qu’ils pesaient à peine 2 lb. Les 4-5 mois les plus éprouvants de ma vie ont débuté à ce moment-là. Des hauts, beaucoup de bas, mais toujours plein d’espoir qu’un jour on allait pouvoir être enfin ensemble à la maison.


Une collaboration spéciale de Isabelle, maman de quatre garçons dont des triplés mono tri.

Suivez les aventures de sa famille sur Instagram @ma.tribu.de.petitsgars


 

Tu aimerais exposer toi aussi tes états d’âmes de ta double ou triple maternité bien à elle ?Comme il n’est pas bon de garder tout à l’intérieur, nous t’invitons à sortir de ton aquarium, afin de te confier dans l’océan de mamans pieuvres qui te liront et te comprendront ! Écris-nous ton texte à info@mamanspieuvres.com






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