Développement de la motricité et du langage chez les jumeaux.
Les enfants franchissent toutes les étapes clés de leur développement à des rythmes différents. Le moment et la façon d’acquérir de nouvelles habiletés, comme la motricité fine et la motricité globale, sont propres à chacun de nos enfants, incluant les jumeaux (monozygotes et dizygotes). C’est toujours un plaisir de voir évoluer nos tout-petits, de les voir faire des découvertes et commencer à devenir des vraies petites personnes dans toute leur unicité malgré leurs similitudes.
Pour le développement du langage chez les multiples, il fut répertorié de compter un petit délai d'environ 6 mois après les singletons. Ne soyez pas surpris de constater ce « retard » , qui n’en est peut-être pas un!
Quand un enfant commence à utiliser le « je », on comprend qu’il est plus conscient qu’il existe pour vrai, qu’il est une personne à part entière. C’est une grande étape! Ça se passera souvent autour de 18 mois pour les singletons. On s'adresse souvent aux jumeaux en disant « vous », puisqu’ils sont souvent ensemble, par la force des choses. Les jumeaux vont donc souvent utiliser le « nous » avant de passer au « je ».
Sur cette page, nous abordons également les troubles alimentaires, qui peuvent survenir de manière plus fréquente auprès des jumeaux et triplés (lié au facteur de la prématurité). Saviez-vous que le degré d'immaturité du système gastro intestinal dépendra de la durée de gestation ? En effet, un bébé prématuré serait plus à risque de présenter des défis au niveau de son appareil digestif (problèmes gastro intestinaux, digestion et/ou absorption des aliments).
L'équipe tient à remercier la collaboration spéciale de Madame Gisèle Séguin ainsi que Andréa Dépelteau pour la révision.
LES JUMEAUX : SYNCHROS OU NON ?
Le développement des tout-petits est un domaine fascinant … qui le devient encore plus lorsqu’on parle de multiples ! Le développement des jumeaux peut justement être teinté par la gémellité. De manière générale, les enfants ont leur première dent en moyenne à l’âge de 6 mois, font leur premiers pas vers 12 mois, commencent à dire des mots vers 10-13 mois, jouent vraiment ensemble vers 3 ans.
Mais qu'en est-il des jumeaux ? Sont-ils synchronisés ? La réponse la plus simple : cela dépend vraiment de quel type de multiple! Il y a plusieurs petites différences entre le développement du singleton par rapport au développement des jumeaux.
Prenons l'exemple de la poussée dentaire. C'est la génétique qui va déterminer, entre autres, à quel âge la première dent fera son apparition. C’est quand même impressionnant de constater que pour les jumeaux identiques, cette dent apparaîtra au même moment pour les deux/trois, souvent avec à peine un ou deux jours de différence. Chez les jumeaux non identiques, tout est possible! Ce n’est donc pas parce que vos enfants sont issus de la même naissance qu’ils se suivront nécessairement dans les étapes de leur développement.
Vous êtes inquiets ? Pas de panique !
Il est difficile de ne pas remarquer et comparer les différences dans le développement de deux ou trois enfants qui ont exactement le même âge et qui évoluent dans le même environnement. N’oublions pas que pour trouver une moyenne, on doit prendre en compte les deux extrêmes. Revenons à l'exemple de nos dents. Si chez certains enfants la première dent perce à 6 mois, d'autres c'est vers 10-11 mois que cela se produit. Et puis, quand on y pense, certains bébés naissent avec une dent! Tout cela pour expliquer qu'il y a un écart entre les deux et tout est normal. Ces moyennes nous rassurent ou nous inquiètent, selon notre expérience et nos attentes!
À la naissance, les jumeaux sont généralement plus petits en termes de poids que les singletons. De plus, les bébés nés prématurément peuvent prendre davantage de temps à atteindre certaines étapes importantes de leur développement comparativement à un bébé né à terme. Cela étant dit, la grande majorité des enfants vont rattraper le petit écart pendant l'enfance avec ou sans aide professionnelle. Si vous avez des inquiétudes, faites-en part à votre médecin ou encore aux éducateurs.trices de vos enfants.
Les professionnels de la santé tiendront compte du facteur de gémellité lors de leur suivi (ou rappelez-leur quand cela ne semble pas être le cas!). Il est certainement difficile de ne pas remarquer et comparer les différences dans le développement de deux ou trois enfants qui ont exactement le même âge et qui évoluent dans le même environnement. Il faut cependant se rappeler que nos jumeaux sont d’abord et avant tout des enfants à part entière, comme les autres, chacun ayant son propre rythme de développement : ce n'est pas une compétition !
S'occuper d'eux peut être un peu plus complexe à certains niveaux, mais ils vous surprendront avec leur collaboration quand il s’agira de grimper pour se rendre où ils veulent, parfois bien avant de dire leurs premiers mots! Pour ce qui est de l'autonomie, il faut tout simplement comprendre que celle-ci peut être retardée aux yeux de la société, car elle est plus complexe que chez les singletons.
Évitez qu'un co-jumeau effectue les petites tâches pour l'autre quand il y en a un qui semble avoir plus de difficultés. Bien que l'entraide soit une bonne chose, encourager plutôt vos multiples à persévérer, surtout avec tout ce qui touche la motricité fine et globale.
HABILETÉS MOTRICES CHEZ NOS TOUT-PETITS
Le développement psychomoteur des jumeaux et des triplés peut être influencé par différents facteurs, faisant en sorte que les « attentes » ou la « norme » sont tout simplement irréalistes à atteindre pour nos bébés multiples. Et cela ne signifie pas qu'ils sont « en retard » pour autant ! L’important est qu’ils finissent par marcher! Mais pour en arriver là, il y a des étapes et il y a des stratégies pour favoriser le bon déroulement du développement de nos enfants.
D’abord, il faut rappeler que le développement de l’enfant constitue une séquence d’étapes où chacune est importante, voire préalable, pour les suivantes. Le respect de cette séquence (c’est-à-dire l’ordre dans lequel les étapes sont franchies et l’atteinte de chacune d'entre elles) peut importer davantage que l’âge auquel celles-ci sont réalisées. En effet, des habiletés qui peuvent paraître anodines constituent en fait des préalables importants pour le développement des habiletés préscolaires et scolaires. C’est le cas notamment de la marche à quatre pattes, qui est essentielle pour développer une bonne force de la musculature entourant l’épaule, qui elle sera importante pour l’écriture, le temps venu.
Chaque enfant franchit les étapes à son rythme et il y a une souplesse au niveau des attentes pour franchir ces étapes. Pour la marche, la « norme » est fixée autour de 12 mois. Cependant, avant 18 mois, il n’y a pas lieu de s’inquiéter si l’enfant ne marche pas encore (surtout s’il a atteint les étapes précédentes!). Pour ma part, mes garçons ont marché à l’âge de 15 mois (13 mois d’âge corrigé), ce qui demeurait tout à fait raisonnable et c'était loin d’être inquiétant !
Naître et Grandir résume bien les grandes étapes de la motricité 0-8 ans juste ici: La motricité globale de 0 à 8 ans en un coup d'œil (naitreetgrandir.com)
LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DES MULTIPLES
On entend souvent qu’un enfant est plus « moteur » qu’un autre, suggérant que cet enfant a de bonnes habiletés motrices. Ce n’est pas faux; les enfants développent une sphère à la fois. Cela signifie donc qu’un enfant pourrait être un pro du langage, mais paraître « en retard » dans l’acquisition de ses habiletés motrices. Or, il ne s’agit pas d’un réel retard pour autant. C’est plutôt qu’il se développe plus vite en ce qui concerne le langage que la motricité, mais le reste des habiletés suivra !
Comme vous le savez, sans doute, plusieurs facteurs peuvent influencer le développement des enfants, dont la prématurité. Rappelez-vous que c'est l’âge corrigé (plutôt que l’âge réel) qui sera utilisé pour faire leur suivi, et ce, jusqu’à l’âge d’environ 2 ans.
Ne vous culpabilisez surtout pas si vous n'êtes pas en mesure de travailler la motricité de vos petits individuellement. Notre réalité au quotidien nous oblige régulièrement à « stationner » un ou des bébés dans une chaise vibrante (ou autre équipement) pendant qu’on s’occupe de l’autre ou des autres. L'important est de leur offrir des opportunités pour qu'ils puissent développer leurs habiletés psychomotrices, notamment :
-En planifiant des périodes de jeu au sol sur un tapis ou une couverture
-En leur proposant des jouets et une diversification d'objets adaptés à leur âge
-En leur offrant des périodes de jeu libre ou encore de jeu plus dirigé
Les enfants doivent avoir la chance d’explorer à travers le jeu, et l’adulte peut influencer cette exploration pour le développement d’une habileté spécifique. Par exemple, on pourrait placer un jouet un peu plus loin pour que l’enfant se déplace par lui-même pour le saisir plutôt que de lui donner directement dans les mains. L'interaction entre les multiples et un beau bonus en soi et la délimitation d'un espace pour les laisser explorer dans un environnement sécuritaire est d'autant plus importante.
LA CONSULTATION EN ERGOTHÉRAPIE
L’âge auquel l’enfant franchit ou non les étapes du développement demeure un indicateur intéressant pour dépister ses besoins. En ce sens, les rendez-vous de suivi avec le médecin/pédiatre permettent de mesurer l’atteinte d’étapes clés liées à l’âge de l’enfant. Autrement, on ne s'affole pas si les éléments de la liste énumérée par le médecin lors du rendez-vous de suivi ne sont pas tous cochés. Et pas de panique si un enfant de la fratrie gémellaire évolue « plus rapidement » que le ou les autres!
Mais alors, quand devrait-on consulter en pédiatrie ou en ergothérapie pour des enjeux en lien avec le développement de nos enfants? Voici quelques exemples où l'un de vos petits aurait besoin d’un coup de pouce pour développer ses habiletés :
-
Si votre enfant ne présente toujours pas l’habileté concernée, et ce, quelques mois après que l’âge « attendu » soit atteint
-
Si plusieurs sphères sont touchées, c’est-à-dire que l’enfant présente des difficultés de motricité globale en plus de difficultés de motricité fine et/ou de défis au niveau cognitif et/ou au niveau du langage
-
Si votre enfant « saute » une étape de son développement psychomoteur (exemple : la marche à 4 pattes)
Enfin, si vous désirez plus de soutien en ce sens ou encore adopter une approche préventive, il est toujours possible de consulter un ou une ergothérapeute.
TENSIONS CERVICALES
Durant les premiers mois de vie de vos jumeaux, il n’est pas étonnant de constater que l’un d’eux auraient davantage de tensions dans leur cou/dos.
Toute petite, l’une de mes jumelles (bébé A, celle tout près du col) tournait toujours sa tête du côté gauche, elle négligeait pratiquement tout son côté droit! Dans les derniers mois de grossesse, ils sont tellement coincés dans notre ventre et prennent toutes sortes de positions parfois moins ergonomiques.
Consulter un professionnel certifié peut grandement aider à ce niveau, surtout pour des jumeaux! Voici des petits trucs qui m’ont aussi été bien utiles avec l’une de mes jumelles dans différents contextes de la vie quotidienne.
-
Dans les périodes d’éveils, je plaçais toujours ses jouets du côté qu’elle tournait moins sa tête pour stimuler le côté qu’elle avant tendance à négliger.
-
La nuit, je plaçais son aquarium musical de ce même côté. Elle s’endormait souvent en le regardant donc je m’achetais quelques heures d’exercices du même coup! Dans la baignoire remplie d’eau, je lui permettais souvent une petite baignade thérapeutique en lui tenant simplement la tête. Elle pouvait donc gigoter à sa guise et cela aidait à réduire les tensions de son cou et de son dos.
-
Lors du boire, je faisais un peu plus attention au côté que je la plaçais, quitte à la nourrir de façon à ce quelle positionne dans tête du côté qu’elle devait pratiquer.
-
En promenade, je replaçais doucement sa tête en coinçant une doudou en mousseline pour qu’elle garde sa tête bien alignée avec le reste de son corps. Toutes ces petites attentions ont permis à ce qu’elle retrouve rapidement une amplitude complète de son cou après quelques semaines.
Advenant que l’un de vos bébés doivent tout de même porter un casque pour corriger une plagiocéphalie, ne voyez nullement cela comme un échec, on fait déjà du mieux qu’on le peut! C’est souvent plus nous que ça va déranger plus qu’à eux. Ce n’est que quelques mois dans une vie et eux ne s’en souviendront même plus devenus grands!
LE RETARD DE LANGAGE CHEZ LES JUMEAUX
Dès les premiers mois de vie de nos enfants, on a hâte aux premières fois. Comme orthophoniste, j’avais particulièrement hâte aux premiers signes de communication : les premiers indices de compréhension, les premiers échanges, les premiers mots, les premières phrases, etc. Comme c’est le cas pour plusieurs parents, cette anticipation était accompagnée de questionnements, et parfois, d’inquiétudes.
Avec des jumeaux ou des triplés, des questions supplémentaires et particulières surviennent. Est-ce que les complications à leur naissance auront un impact dans les années à venir? Est-ce que je stimule suffisamment le langage avec chacun de mes bébés? Est-ce que leur relation aura un impact sur leur manière de communiquer?
CRYPTOPHASIE : UN LANGAGE SECRET ENTRE JUMEAUX?
Ce phénomène du langage secret se nomme la cryptophasie (cryptophasia en anglais). Crypto signifie secret tandis que phasia signifie parole.
Vous avez sans doute déjà vu à la télévision ou sur internet (ou dans votre salon!), des scènes de poupons jumeaux qui semblent être en grande conversation, avec une gestuelle et des intonations pareilles à leur langue maternelle. L’idée de la cryptophasie, un langage propre à un couple de jumeaux, existe dans la culture populaire depuis longtemps. Les dernières études portant sur ce phénomène remettent toutefois en cause l’explication populaire.
Plutôt qu’une langue spéciale et unique, il s’agirait d’une imitation de leur langue maternelle, avec des erreurs et des mots inventés qui ressemblent à la langue parlée autour d’eux. Comme les jumeaux tendent à s’imiter, ils reprendraient les erreurs et les «mots» produits par l’autre et, parfois, se comprendraient. Ils se renforceraient, s’encourageraient, par le fait même.
Notons que la recherche semble démontrer que l’utilisation prolongée d’un langage jargon entre jumeaux serait un facteur de risque pour des difficultés langagières persistantes. Un singleton passe également par une phase d’imitation, pendant laquelle il produit un jargon qui ressemble à sa langue maternelle. Toutefois, il n’aura pas tendance à prolonger cette phase puisque son jargon n’est pas renforcé par les adultes qui l’entourent.
Pour mettre en place une bonne stimulation langagière, la première étape est d’offrir de bons modèles verbaux. Or, ce qui rend la situation plus complexe pour un parent de jumeaux, lorsqu’on parle de stimulation du langage, c’est la fameuse triade : alors qu’un parent de singleton passe la majorité du temps en 1 à 1 (ou même en avantage numérique lorsque les deux parents sont là!) avec son bébé, le parent de jumeaux se retrouve souvent à parler, jouer, chanter (bref, à interagir), avec deux bébés en même temps.
C’est un peu comme être constamment en conversation à trois et le parent doit constamment partager son attention. La dynamique pendant l’échange à trois est bien différente : le contact visuel est moins soutenu avec chacun des enfants, les phrases sont souvent adressées aux deux enfants en même temps, on laisse tomber les «tu» et on utilise le «vous», on est parfois moins en mesure de répondre rapidement aux tentatives de communication de chaque bébé, etc.
Une autre particularité du contexte langagier avec des jumeaux/triplés est que l’interlocuteur premier du jumeau/jumelle est souvent... son jumeau/jumelle! Ils auront donc tendance à s’imiter, à se donner des modèles erronés et à se renforcer mutuellement. Ceci est bien différent des enfants qui ont un parent ou un frère ou une sœur plus vieux comme interlocuteur préférentiel. En effet, ceux-ci bénéficient habituellement de modèles plus riches, de modèles qui «tirent vers le haut».
LE FACTEUR « GÉMELLITÉ »
La recherche est plutôt claire en ce qui concerne le développement du langage chez les jumeaux et les triplés : ils sont plus à risque de développer des difficultés langagières que les enfants singleton. L’une des raisons principales pour cette probabilité plus élevée est que les expériences communicatives de multiples tendent à être un peu différentes de celles vécues chez les singletons.
Bien que la gémellité constitue un facteur de risque pour les difficultés langagières, il est important de connaître les autres éléments ayant un impact sur l'apprentissage, soit : la prématurité, le petit poids à la naissance, l'historique familial et le sexe de l'enfant.
Heureusement, la plupart des jumeaux/triplés vont rattraper leurs pairs avant l’entrée à l’école. Toutefois, les difficultés langagières, même si elles sont temporaires, peuvent faire vivre des émotions négatives aux enfants.
DES GESTES SIMPLES AU QUOTIDIEN POUR LA STIMULER DU LANGAGE
En tant que parents, nous avons l’opportunité, voire le pouvoir, de prendre action pour enrichir les expériences communicatives de nos jumeaux/triplés et de favoriser un bon développement langagier.
Voici quelques conseils pour stimuler le langage de vos jumeaux/triplés :
-
Si possible, profitez des moments passés avec un seul des jumeaux : donner le bain en solo peut, par exemple, devenir un moment privilégié pour la stimulation du langage.
-
Essayez de répondre aux tentatives de communication de chaque jumeau le plus souvent possible (je le sais, c’est du sport!). En obtenant une réponse (un regard, un geste, un « oui, mon bébé », une répétition de ce qu’il a produit/dit), l’enfant est encouragé à essayer de nouveau et/ou à continuer de communiquer.
-
Profitez de la gémellité! Vous avez accès à des acteurs supplémentaires pour votre narration du quotidien et pouvez décrire une variété de situations ou d’actions : « Regarde Émile, Justine croque son éléphant! », « Oh! As-tu vu, Olivia? Rose flatte le chat ».
-
Parlez à vos enfants de manière indépendante, quitte à répéter la même phrase à chacun. Dites le nom de l’enfant à qui vous vous adressez et parlez au « tu » : « Lucas, tu vas mettre tes bottes. Maintenant, William, tu mets tes bottes ».
-
Développez un intérêt pour les livres et regardez souvent les mêmes. Plutôt que de poser des questions sur les images ou l’histoire, faites des commentaires, en les adressant à chaque enfant. « Oh, Nathan, il y a de belles mitaines! On en a des mitaines mauves comme ça, Charlie ».
-
L’implication d’un coparent présent et actif est bénéfique puisqu’il permet des échanges 1 adulte – 1 bébé. On réduit donc l’impact de la triade.
-
Évitez de comparer vos jumeaux/triplés (oui, c’est peut-être plus facile à dire qu’à faire). Bien qu’ils évoluent dans le même environnement, ils ont leur propre personnalité, leur propre perception et leur propre rythme. Il est totalement normal qu’ils n’évoluent pas de manière identique.
LIENS INTÉRESSANTS À CONSULTER :
Sources :
-
E. Pinar et al. (2021). Parental speech and gesture input to girls versus boys in singletons and twins. Journal of nonverbal behaviour, 2021.
-
Multiple Birth Canada. Speach & Langage. Developpment of multiples. 2020. Consulté le 23 avril 2024.
-
Séguin, G. (2019). Jumeaux : mission possible (2e éd.). Édition Chu Sainte-Justine.
-
Séguin, G. Questions de jumeaux: multiples réponses. Questions réponses pour les parents. Éditions du CHU Sainte-Justine, 2011